Max : les meilleures séries

La plate-forme de streaming de Warner Discovery, Max (anciennement HBO Max) est la dernière arrivée en France après Netflix, Prime Vidéo, Paramount+, Apple TV+ et, bien sûr, Disney+. Pourtant le service de SVoD a très vite eu un catalogue conséquent grâce à ses productions Warner comme Inception, les Matrix, ou les super-héros DC, mais également les séries HBO telles que House of the Dragon, True Detective, Succession ou Friends. Et Max ne compte pas s'arrêter là.

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Chaque mois, nous allons sélectionner pour vous les meilleures séries de la plate-forme de streaming Max.

En juillet 2024, le coup de coeur de la rédaction de CNET France est The Sympathizer

Quelles sont les meilleures séries Max ? (juillet 2024)

The Sympathizer

Synopsis

Cette série d'espionnage doublée d'une satire interculturelle suit les déboires d'un espion communiste franco-vietnamien exilé à Los Angeles à la fin de la guerre du Vietnâm, forcé de reprendre du service.

L'avis de CNET France 

Que ce soit ses spectaculaires scènes d'action, ses violentes scènes d'interrogatoire, ou sa satire musclée du racisme ordinaire rencontré par le Capitaine, The Sympathizer joue sur tous les fronts, et réussit quasiment toujours. Changeant de genre comme on change de chemise, la série peut aller dans une satire mordante que n'aurait pas renié Oliver Stone jusqu'à un polar plein de personnages minables avant de basculer dans une tragédie d'un espion sans aucun repère, ni aucune issue, Park Chan-Wook est en pleine possession de ses moyens, après l'ébouriffant Decision To Leave, auréolé du prix de la Mise en Scène à Cannes 2022.

Débordant d'inventivité, malmenant son héros à longueur d'épisode, elle pourrait éventuellement se passer de flashbacks trop convenus sur quelques traumatismes d'enfance de son protagoniste. Mais le tableau de personnages dressé autour de la révélation Hoa Xuande et Robert Downey Jr. assurent à HBO une autre éclatante réussite créative.

• Regardez la bande-annonce de la série : 

Le reste de notre sélection

Harley Quinn

Après avoir fait ses premiers pas dans la série animée Batman de 1992, Harley Quinn, ex-thérapeute reconvertie en sbire létale du Joker, a connu une résurgence au sein de l'univers DC. Après son incarnation par Margot Robbie dans les deux films Suicide Squad et Birds Of Prey, l'héroïne adepte des battes de baseball a aussi été la dame de coeur d'une autre comédienne star : Kaley Cuoco, tout juste sortie de Big Bang Theory et productrice de cette série animée. La star de The Flight Attendant donne de la voix (en VO ; la VF est assurée par Dorothée Pousséo) à une version très nihiliste et sanglante d'Harley Quinn, qui réussit à se sortir de sa relation toxique avec le Joker... pour devenir une des nombreuses menaces anonymes pesant sur Gotham. Ignorée de tous, elle va pourtant construire sa propre équipe de bras cassés pour se reconstruire à nouveau.

Designs dynamiques et séquences de combat très gore, langage peu châtié : l'équipe de cette série d'animation ne recule devant rien pour séduire son public. Mais loin de devenir répétitive ou gratuitement provocante, Harley Quinn séduit par la relation très touchante entre Quinn et Poison Ivy (voix de Lake Bell), fine psychologue qui essaie, à son corps défendant, de faire évoluer le point de vue de son amie sur sa place dans le monde, loin de son pygmalion. Alors que les saisons voient une Gotham de plus en plus dévastée, l'ensemble de Harley Quinn n'a aucun mal à rendre attachants leurs plans foireux et leur statut d'outsider, grâce à une écriture plus futée qu'elle n'en a l'air. Le public et les fans ne s'y sont pas trompé: une saison 5 est en cours de production.

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House of the Dragon

Si ça et là des allusions sont faites à l'avenir de Westeros tel qu'il est dépeint dans Game of Thrones, la série nous embarque principalement d'une réunion du conseil du Roi Viserys à une autre sans avoir souvent l'occasion de nous faire vibrer. Hormis quelques scènes d'action parcimonieuses et les apparitions toujours majestueuses des dragons de la famille, House of the Dragon se présente d'abord comme une série bavarde qui n'a surtout gardé de Game of Thrones que sa propension aux manigances politiques. Que voulez-vous, le Trône de Fer à toujours été la raison pour laquelle les grandes maisons de Westeros se chamaillent.

Le scénario des débuts de House of the Dragon ennuiera potentiellement ceux qui ne sont pas fans d'histoire politique, mais à son coeur la série est une tragédie familiale qui pose dans cette première saison les bases d'un conflit qui viendra par la suite ravager le règne des Targaryen. Alors si ces premiers épisodes discutent beaucoup du fait que le royaume ne voudra jamais d'une femme sur le trône, ils voient aussi de nombreux conflits naîtrent entre ses personnages, et la série est bien partie pour nous mener vers un récit épique.

The White Lotus

Avec son humour piquant et ses personnages haut en couleurs, The White Lotus est une satire sociale pleine de mordant qui a déjà conquis de nombreux spectateurs. Alors que la première saison décortiquait les vacances d'un groupe de riches en séjour à Hawaï, la saison 2 nous emmène en Sicile pour dresser à nouveaux le portrait de personnages qui ont souvent bien besoin d'être remis à leur place.

The White Lotus fait rêver avec ses décors de carte postale et ses stations balnéaires qui sentent bon le soleil et les vacances, mais elle nous surprend surtout de par ses situations rocambolesques, ses dialogues caustiques, et son intrigue captivante.

True Detective : Night Country

Deux choses font tout l’intérêt de cette nouvelle saison de True Detective : son atmosphère aussi glaciale que surnaturelle, et ses personnages. Si ces nouveaux épisodes n’avaient pas planté leur décors au find fond de l’Alaska, là où le soleil est loin d’être présent 365 jours par an, cette saison 4 n’aurait peut-être pas aussi bien fonctionnée. Mais c’est le cas, et on ne va pas se mentir, il s’agit là de la meilleure saison de la série depuis la première avec Matthew McConaughey et Woody Harrelson.

Les épisodes de True Detective : Night Country sont denses et ne perdent pas une miette de temps afin que tout soit méticuleusement au service du récit. Le rythme s'essouffle cependant un tantinet en fin de saison, où on remarque qu’une écriture soudainement à quatre mains fait traîner le dénouement de l’enquête et alourdit le scénario. Mais si c’est là le seul bémol de cette saison, on veut bien fermer les yeux sur la question.

Euphoria

Narrant les vies quotidiennes d'un groupe d'adolescents aux profils divers et variés, Euphoria brise d'entrée le manichéisme attendu : ici, tout le monde à des défauts, des démons, des blessures, et des raisons à leurs comportements. Même le personnage de Rue, personnage central de la série, n'est pas un modèle de moralité. Mais c'est justement cette attention toute particulière à sa galerie d'adolescents, sa finesse d'écriture, et la complexité et l'humanité de ces portraits, qui fait du show toute sa richesse. Euphoria creuse le trauma derrière le mascara, sans concession ni exception, et c'est fascinant à voir.

La série est aussi captivante à suivre par la maitrise de sa proposition, sa débauche visuelle et son ambition de réalisation. Créé par le jeune Sam Levinson - déjà aux manettes des films Malcolm & Marie et Assassination Nation, et fils du réalisateur Barry Levinson -, Euphoria propose 1000 idées par séquence, alternant entre des purs moments de suspense, d'action et de tension, et des séquences d'une douceur et d'une poésie troublante. Une valse des tons à l'image de l'existence virevoltante de ses personnages, et de cette âge sans boussole.

The Leftovers

Un jour, 2% de la population mondiale disparaît de la surface de la Terre, sans aucune explication. Pour ceux qui restent, commence alors une période d’incompréhension, de désespoir et de tristesse.

The Leftovers est une merveille de chaque instant : l’intrigue brillamment écrite, une réalisation soignée, des acteurs investis et bouleversants… La série utilise sa dimension fantastique pour dresser une réflexion sur notre société, et soulever des questions existentielles, en nous laissant y répondre par nous-mêmes, au fur et à mesure de notre expérience et des rebondissements du show.

Peacemaker

Suite aux événements de The Suicide Squad, Peacemaker alias Christopher Smith tente de retrouver sa vie d'avant. Mais c'était sans compter sur les plans d'Amanda Waller.

Il aura fallu un confinement et une amitié avec John Cena pour que James Gunn décide de rempiler directement après The Suicide Squad, lui qui semblait vouloir voir si l'herbe n'était pas plus verte loin des super-héros. Bien lui en a pris puisque Peacemaker se présente comme un bac à sable où le réalisateur peut laisser vagabonder librement ses créations et ses délires. Peacemaker est une série sur la rédemption et la famille, criant son amour pour les marginaux et l'humour bas de plafond. C'est une série sur des seconds rôles à qui James Gunn offre une deuxième chance avec tendresse et panache. Une réussite.

Succession

La riche et puissante famille Roy, composée du patriarche Logan et de ses quatre enfants, contrôle l’un des plus gros conglomérats de médias du monde. Alors que leur père vieillissant se retire peu à peu de la compagnie, Connor, Kendall, Roman et Siobhan contemplent le futur de l’entreprise sans lui.

Disponible via le Pass Warner de Prime Video, Succession est une série avec des héros difficiles à aimer car pas un seul des membres de la famille Roy n’est une bonne personne. De son patriarche abusif à ses gosses pourris-gâtés, les Roy ne sont pas des gens biens et pourtant, la série de Jesse Armstrong fascine car elle raconte un drame Shakespearien contemporain joué par des acteurs au sommet de leur art. De ses dialogues savoureux à la finesse avec laquelle les personnages sont développés, Succession mise sur une écriture magistrale et un casting impeccable mais aussi sur une mise en scène qui reste toujours au plus près de ses personnages et donne au spectateur le sentiment d’être au cœur de leurs pérégrinations. Le tout est sublimé par une bande originale sensationnelle qui ne manque jamais une opportunité de renforcer la tension inhérente à la narration de la série. Du grand art.

Perry Mason

A première vue, réaliser une nouvelle série avec un personnage vu depuis 90 ans dans moult films et séries, souvent associé aux après-midis pantouflardes de France 3 par ailleurs, n'est pas l'idée du siècle. Mais c'est sans compter sur Matthew Rhys et son regard de chien battu qui incarne avec brio un Perry Mason aux origines : détruit par la guerre, contraint à quitter sa ferme natale au terme d'un divorce houleux pour devenir détective privé... puis avocat de la défense dans l'affaire Dodson, ce que couvre la saison 1. Dans la saison 2, on retrouve un Mason cette fois-ci bien épaulé de Delia Street (Juliet Rylance), devenue son associée dans un cabinet qui commence à devenir rentable, et Paul Drake (Chris Chalk), ancien policier noir doué et perpétuellement placardisé.

Perry Mason, loin de ce qu'on connaît du HBO de 2023, c'est surtout une série conforme aux valeurs premium de la chaîne telle qu'on l'a connu auparavant : celle des Soprano et de Boardwalk Empire. Soit une débauche de moyens pour donner des plans-séquence spectaculaires comme l'introduction de la saison 2 à bord d'un luxueux bateau peuplé de l'aristocratie locale mais amené à prendre feu dans des circonstances que l'on découvre peu à peu. Un casting trois étoiles qui donne pleine vie à un polar d'époque poussiéreux en ne lésinant pas sur l'authenticité des costumes et lieux. Enfin, une vision sociale désespérée mais lucide d'un Perry Mason prenant à bras-le-corps les sbires de criminels locaux, la corruption policière et même sa connaissance de la loi un peu limitée pour défendre "la veuve et l'orphelin". Une véritable lettre d'amour aux amateurs d'histoires de détective et de procès dérangeants et haletants, le tout dans un Los Angeles des années 1930 parfaitement reconstitué.

Our Flag Means Death

Autre bande de renégats, autre méditation encore plus comique sur un groupe mal assorti qui va devenir plus fort ensemble. La réputation de Taika Waititi n'est plus à prouver, après la série What We Do In The Shadows qu'il s'est contenté de superviser, et sa carrière au cinéma. Cette fois-ci, il s'inspire de la véritable légende de Stede Bonnet, un bourgeois de gentilhomme qui a abandonné sa famille et sa fortune pour devenir pirate, et confie à David Jenkins (créateur de l'excellente mais inédite en France People Of Earth) le soin de dessiner un équipage hétéroclite. Surtout, dans le rôle de Stede, on retrouve un comédien bien connu : Rhys Darby, le manager des Flight of The Conchords dans la série du même nom. Sa bonhomie habite des aventures hors du commun, où il est le leader mal assuré et - à l'origine - peu enclin au meurtre, dans un univers sans foi ni loi où les captures et embuscades sont légion.

Peu à peu se dessine une relecture queer du mythe de Barbe Noire, alors que les mésaventures s'accumulent pour l'équipage de Stede. Décalée en diable, avec des moyens moindres que Pirates des Caraïbes mais souvent dignes de ce nom, les deux saisons de Our Flag Means Death risquent fort de rentabiliser votre abonnement à Max.

Pourquoi nous faire confiance

Chaque série ou film recommandé dans nos articles a été préalablement visionné par la rédaction. Nos choix sont réalisés en toute indépendance et basés sur notre expertise, l'impression globale laissée par œuvre et quelques points clés. Le scénario, la réalisation, le jeu des acteurs ou les dialogues en font partie, entre autres. Ils permettent de se faire une bonne idée de la qualité (ou non) du futur blockbuster de Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, Max et les autres.

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Max est accessible grâce à son application via de nombreux appareils connectés. Vous pouvez donc profiter des programmes de la plate-forme de streaming depuis votre ordinateur, smartphone, tablette, les appareils de streaming (Chromecast TV, etc.) et téléviseurs connectés.

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