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J. Paul Getty Museum

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Musée J. Paul Getty
Vue aérienne du Getty Center en 2009.
Informations générales
Nom local
(en) J. Paul Getty MuseumVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Ouverture
Visiteurs par an
2 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Architecte
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le J. Paul Getty Museum est un musée d'art américain à Los Angeles, en Californie. Communément appelé Getty, il se déploie sur deux campus : la Villa Getty et le Getty Center[1].

Le musée Getty original, la Villa Getty, est situé dans le quartier de Pacific Palisades. Il présente des œuvres d'art de la Grèce antique, de Rome et de l'Étrurie[2]. Le Getty Center se trouve quant à lui dans le quartier de Brentwood. Il présente des peintures, des dessins, des manuscrits enluminés, des sculptures, des arts décoratifs et des photographies[3],[4]

Péristyle de la Getty Villa, grande cour de jardin en 2010.

Historique et collections

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En 1974, J. Paul Getty a ouvert un musée dans une reconstitution de la Villa des Papyrus d'Herculanum sur sa propriété à Malibu, en Californie[5]. En 1982, le musée est devenu le plus riche du monde lorsqu'il a hérité de 1,2 milliard de dollars américains[6]. En 1983, le Getty Museum a acquis 144 manuscrits médiévaux enluminés de la Collection Ludwig d'Aix-la-Chapelle.

John Russell, écrivant dans le New York Times, a déclaré à propos de la collection : « C'est l'une des plus belles collections de ce type jamais réunies, certainement la plus importante entre des mains privées[7] ». En 1997, le musée a déménagé à son emplacement actuel dans le quartier Brentwood de Los Angeles ; le musée de Malibu, rebaptisé « Villa Getty », rénové, a rouvert en 2006.

Antiquités gréco-romaines (Getty Villa)

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Peinture (Getty Center)

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Peinture allemande ou scandinave

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Peinture britannique

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Peinture espagnole

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Peinture française

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Peinture hollandaise, flamande ou belge

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Peinture italienne

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Dessins, sculptures et objets d'art (Getty Center)

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Controverse

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Les journalistes Jason Felch et Ralph Frammolino publient une enquête dans le Los Angeles Times, pour laquelle ils ont été finalistes 2006 du prix Pulitzer. Ils y « révèlent que la moitié des plus belles pièces antiques du musée sont issues du trafic international ». Parmi les œuvres que dut restituer le musée, il y a l'Aphrodite de Morgantina, acquise pour dix-huit millions de dollars et le cratère d'Astéas, revenu en Italie en 2005[10],[11].

Notes et références

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  1. « Visitor Figures 2016 », The Art Newspaper Review, (consulté le ), p. 14
  2. « Visit the Getty », Getty.edu (consulté le )
  3. « About the Museum (Getty Museum) », sur www.getty.edu (consulté le )
  4. « Photographs | the J. Paul Getty Museum », sur www.getty.edu (consulté le )
  5. « The Getty Villa to Open January 28, 2006 », sur Press Release, J. Paul Getty Trust (consulté le )
  6. Douglas C. McGill, « Getty, The Art World's Big Spender », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Eric Pace (July 23, 1996), Peter Ludwig, 71, German Art Collector, Dies New York Times" .
  8. Carlo Falciani et Pierre Curie (dir.), La Collection Alana : Chefs-d'œuvre de la peinture italienne, Bruxelles, Fonds Mercator, , 216 p. (ISBN 978-94-6230-154-2)
    Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition au musée Jacquemart-André du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020
    , article de Fabiana Carelli, Luca di Tommè , p.87
  9. Sylvain Alliot, « À la recherche du Paradis Perdu », La Gazette de l'hôtel Drouot, n°44, 7 décembre 2001, p.19.
  10. (en) Jason Felch et Ralph Frammolino, « The Getty’s troubled goddess », sur www.latimes.com, (consulté le )
  11. Pascal Corazza, « Un trafic d'experts », Le Monde Diplomatique, no 808,‎ , p. 27 (lire en ligne).

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Liens externes

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