George Walton Lucas, Jr, né le 14 mai 1944 en Californie, est un réalisateur, scénariste et producteur américain rendu célèbre pour avoir créé la franchise Star Wars.[1]
Biographie[]
Jeunesse et formation[]
George Lucas est né à Modesto en Californie, où son père, George Walton Lucas Sr, tenait la papeterie L.M Morris. Sa mère, Dorothy, avait de nombreux problèmes de santé et faisait de longs séjours réguliers à l'hôpital. George n'était pas du tout un élève studieux et s'ennuyait en classe. Il était un fan de courses automobiles et rêvait de devenir un jour pilote professionnel. Cependant après un terrible accident au volant de sa Fiat Bianchina à la suite duquel il resta plusieurs jours dans le coma, il se rendit compte qu'il faisait fausse route et il abandonna cette idée et s'intéressa un peu plus aux études. Étant également passionné de photographie, il se décida à aller étudier le cinéma à l'USC (University of Southern California) où il réalisa ses tout premiers courts-métrages (Look at life, Freiheit, THX 1138 : 4EB...).
Débuts dans l'industrie cinématographique[]
Après avoir décroché son diplôme, il co-fonda avec son ami Francis Ford Coppola le studio American Zoetrope qui avait pour but d’affranchir les cinéastes des contraintes des studios Hollywoodiens dont Lucas allait d'ailleurs être victime sur ses deux premiers films (ce qui renforça encore son désir d’indépendance). Cependant, après l’échec commercial que fut THX 1138 et malgré le succès du même long métrage auprès de la critique, le rêve d’indépendance de leur studio prit fin faute de financement.
Premier succès et consécration[]
Mais son deuxième film American Graffiti, film largement autobiographique dépeignant la jeunesse américaine du début des années 60, eut beaucoup de succès outre-Atlantique. Cela permit à Lucas de se lancer sur un projet qui lui tenait à cœur depuis des années : Star Wars. Voulant garder le contrôle sur une éventuelle suite, il négocia auprès de la 20th Century Fox, en échange d'une baisse de son salaire, les droits sur une suite ainsi que ceux du merchandising (qui représentaient à l'époque un bénéfice dérisoire pour les studios).
Grâce à l’immense succès que connut le film, Lucas put enfin acquérir son indépendance vis-à-vis du système Hollywoodien et créer l’empire que l’on connaît aujourd'hui.
Pionnier des nouvelles technologies[]
George Lucas est devenu une référence en matière d'effets spéciaux grâce aux trilogies Star Wars et Indiana Jones, pour lesquelles les techniciens à son service n'ont cessé d'inventer de nouvelles techniques.
Il a créé les sociétés Lucasfilm Ltd. en 1971, THX Ltd. en 1983 et Lucasfilm Games, cette dernière étant spécialisée dans le développement de jeux vidéo. Il a également créé la célèbre société d'effets spéciaux Industrial Light & Magic (ILM) en 1975.
Controverses[]
Lucas reste contesté quant à l'originalité de ses créations (Star Wars n'est autre, selon certains, qu'un plagiat de Fondation, d'Isaac Asimov) et on lui reproche également une partie de son œuvre que François Kahn n'hésite pas à définir comme une "passion pour les êtres en peluche" (en s'appuyant sur Howard The Duck, les aventures d'un canard de l'espace ayant coûté autant que les 3 premiers Star Wars réunis, ainsi que sur l'ensemble des téléfilms mettant en scène les Ewoks ; lire à ce sujet l'article de Kahn dans Encyclopédie du Cinéma ringard, publié en novembre 2004 aux éditions Grancher, à prendre néanmoins avec prudence puisque l'auteur y fait preuve d'une partialité proche de la mauvaise foi).
Le titre de scénariste lui est contesté pour une partie de son œuvre. À noter, selon certains, le plagiat caractérisé de Fondation d'Isaac Asimov que constitue l'univers Star Wars, "parenté" non reconnue par le principal intéressé. En réalité, Lucas, précurseur du recyclage post-moderne, s'est inspiré d'une somme considérable d'œuvres et d'auteurs classiques : J.R.R. Tolkien, Frank Herbert, Alex Raymond, Edgar Rice Burroughs, Stanley Kubrick, Akira Kurosawa... Cette accumulation de références (sans signification autre qu'au troisième degré) est toutefois mise au service d'une œuvre personnelle et originale.
Héritage[]
Au final, il a réussi la délicate fusion entre cinéma commercial et cinéma d'auteur en signant une saga dominée par les courants artistiques du futurisme et surtout de l'abstraction. Les figures archétypales sont ici, plus que dans toute œuvre, réduites à l'état de concepts ; les décors relèvent souvent de l'ordre du non-figuratif tirant parfois sur l'expressionnisme.
La franchise Star Wars[]
Inspirations[]
- Les séries télévisées qu'il regardait durant son enfance.
- Flash Gordon, dont il a envisagé l'adaptation avant même d'écrire les aventures de Luke Skywalker.
- La mythologie en général, la sociologie et l'ethnologie qu'il a étudiées ainsi que les spiritualités orientales (bouddhisme, taoïsme, confucianisme, mais aussi manichéisme, zoroastrisme...).
- Il est passionné de sanskrit (ce qui explique qu'il ait utilisé cette langue pour les paroles accompagnant le thème principal de Star Wars épisode I : La Menace Fantôme).
- Les voitures rapides et les bolides en règle générale, qu'il intègre systématiquement dans ses films sous une forme ou sous une autre.
Filmographie[]
La liste qui va suivre est non exhaustive, pour une filmographie complète de George Lucas, veuillez consulter sa page IMDb.
Courts-métragesRéalisateur
Scénariste
Directeur de la photographie
Longs-métragesRéalisateur
Scénariste
Producteur exécutif délégué
Acteur
Téléfilms Star WarsScénariste
Producteur exécutif délégué
Séries télévisées Star WarsScénariste
Créateur
Producteur exécutif délégué
Jeux vidéo Star WarsScénariste
Producteur
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Distinctions[]
Récompenses personnelles
Nominations personnelles
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Notes et références[]
Voir aussi[]
Liens internes[]
Liens externes[]
- (en) Site officiel de LucasFilm
- (en) Site officiel de sa fondation pour le développement de l'éducation
- George Lucas sur Wikipédia
Bibliographie[]
- Le Cinéma de George Lucas par Marcus Hearn. Éditions de La Martinière, 2005. Préface de Ron Howard.
- George Lucas, l'homme derrière le mythe par Rafik Djoumi. Éditions Absolum, 2005.