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L'Aeshna, ou la « grande demoiselle », est un monstre au corps calleux, long de deux brasses, qui rappelle un tronc couvert d’algues, avec dix pattes et des mandibules comme des scies. Il paraît qu'elle peut atteindre une envergure telle qu’elle parvient sans effort à tirer une vache hors d’un radeau. Tirer un homme d’un pont n’est donc pour elle qu’une bagatelle. En particulier lorsqu’elle s’attaque aux chalands qu’utilise la Compagnie pour le transport de passagers.[1].

Les grandes demoiselles ont toujours vécu dans le Delta, et elles y vivent encore aujourd’hui. Il est vrai qu’à une époque elles semblaient avoir bel et bien disparu. Elles se nourrissaient de marsouins, mais ces derniers ont été exterminés parce qu’ils ressemblaient à des phoques. On les chassait pour leur peau et pour leur graisse. Ensuite, des canaux ont été creusés en amont de la rivière, des barrages et des estacades y ont été construits. Le courant a faibli, les eaux du Delta sont devenues vaseuses et ont été envahies par les herbes. Quant à la grande demoiselle, elle a subi une mutation. Elle s’est adaptée à ce nouvel environnement. Les humains ont recréé sa chaîne alimentaire. Ils lui ont fourni des créatures à sang chaud qui ont remplacé les marsouins. Ils se sont mis à transporter des moutons, du bétail et des porcs sur le Delta. Les grandes demoiselles ont alors vite compris que chaque chaland, chaque barque, chaque radeau, chaque bachot naviguant sur la rivière constituait un véritable garde-manger. [1]

Aeshna dans la Saga[]

Dans Le Sang des Elfes[]

C'est ce genre de bête qui est supposée être responsable pour les attaques sur les chalands qui voguaient dans le delta du fleuve Pontar. La firme Malatius et Grock engage Geralt pour protéger leur chalands afin d'assurer des voyages en sécurité et d'occir la bête si elle se montre. Et bien sûr, elle se montre. Après l'avoir tué, Linus Pitt déclare que Geralt lui a rendu un grand service en faisant preuve de l'existence de la bête et qu'elle sera dorénavant connue par le nom de « Geraltia maxiliosa pitti ». Cependant, Geralt suggère qu'elle devrait plutôt être appelée « Everetia maxiliosa pitti » , pour le petit morveux, Everett, qui a faillit être dévoré par le monstre.

Sous la plume de Sapkowski[]

Soudain, la barcasse témérienne se balança et s’écarta du chaland. De l’eau jaillit dans l’air avec un clapotement bruyant, et deux longues pattes vertes, calleuses et hérissées d’épines pareilles à celles d’une mante religieuse firent leur apparition. Elles agrippèrent le gardien à la gaffe et l’attirèrent sous l’eau en un clin d’œil. Le chauve poussa un hurlement sauvage, lâcha Everett et se cramponna au cordage qui pendait du garde-corps de la barcasse. Everett tomba dans l’eau, qui était devenue rouge sang. Tous – sur le chaland comme sur la barcasse – se mirent à hurler comme des fous.
Le Sang des Elfes, Chapitre 5.


-Quel spécimen, quel spécimen, répéta Pitt fiévreusement, tant le monstre le fascinait. Des pattes cephaliques de préhension, quatre paires de pédipalpes... Une puissante nageoire caudale... Des pinces acérées...
Le Sang des Elfes, Chapitre 5.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 et 1,1 Le Sang des Elfes, Chapitre 5.