Sorceleur Wiki

Ville construite sur les ruines d'une ancienne cité elfique

Aedd Gynvael (Éclat de glace en Hen llinge) est une ville du Narok. Aedd Gynvael et les autres villes de la vallée de l'Apocyn dépendent du gouvernement de Rakverelin.

Il existe chez les elfes, une légende sur une reine de l'hiver parcourant le pays dans le blizzard sur un traîneau tiré par des chevaux blancs. Elle sème en chemin de menus éclats de glace, durs et effilés. Malheur à celui dont le cœur ou les yeux en sont transpercés. Car celui-ci est perdu : il ne sera plus jamais capable d’être heureux. Tout ce qui n’a pas la couleur blanche de la neige devient alors pour lui laid, horrible, repoussant ; il ne connaît plus la paix et abandonne tout pour suivre la reine et réaliser son rêve et son amour. Il ne la retrouvera bien sûr jamais et mourra de tristesse. C’est dans cette ville, paraît-il, dans des temps très anciens, qu’un tel malheur a eu lieu.[1].

Selon Geralt, il ne s’agit pas du tout d’une légende, mais d’une jolie description du phénomène horrible que l’on nomme la Quête sauvage, une malédiction visible dans certaines contrées : une folie collective inexplicable qui force les gens à suivre un cortège funeste se déplaçant dans le ciel. Il en a été le témoin direct. Cela se passe en effet bien souvent en hiver. On lui avait offert quelques sous pour qu'il mette fin à cette malédiction, mais il a refusé. Rien ne peut agir contre la Quête sauvage… [1]

Résidents notables[]

Repères[]

  • L'Esturgeon

Sous la plume de Sapkowski[]

— Sais-tu ce que signifie le nom de cette ville ? Aedd Gynvael ?
— Non. C’est dans la langue des elfes ?
— Oui. Cela signifie “Éclat de glace”.
— C’est étrange. La beauté du nom ne correspond pas à la laideur de ce trou immonde.

— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


Le temps chaud et printanier, le tumulte des conversations de la rue, n’améliorèrent pas l’humeur de Geralt. Il ne se plaisait décidément pas à Aedd Gynvael, parodie de toutes les petites villes qu’il avait connues : une caricature plus bruyante, plus étouffante, plus sale et plus énervante encore.
— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


Dehors, malgré l’odeur forte de savon gris se dégageant de son corps lavé, le sorceleur ne fut pas de meilleure humeur : la ville d’Aedd Gynvael n’en était pas plus belle. Rien de ce qui s’offrait à ses yeux ne lui plaisait. Il n’aimait pas les tas de fumier jonchant les rues ; il n’aimait pas les mendiants agenouillés contre le mur de l’église ; il n’aimait pas l’inscription peinte à la va-vite sur le mur : « Enfermez les elfes dans des réserves ! »
[...]La place du marché grouillait de monde, d’étals, de chariots, de chevaux, de bœufs et de mouches. Un condamné, recouvert de boue et d’excréments par la populace, était ligoté sur la plate-forme d’un pilori ; gardant son sang-froid, il se contentait d’insulter ses tourmenteurs sans particulièrement élever la voix.

— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


[...]Il n’y avait que de la merde avant la construction de la ville, je lui rétorque, des jachères, des buissons et des loups-garous. Et quant à l’avenir, il dépend uniquement de la nomination du prochain gouverneur – de nouveau un elfe métis de malheur – par l’administration de Rakverelin.[...]
— « Éclat de glace », dans la collection L'Épée de la Providence.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]